Pfas le coût de l’inaction

Les substances per- et polyfluoroalkylées (PFAS), surnommées « polluants éternels », forment une famille de plus de 10 000 composés chimiques utilisés pour leurs propriétés antiadhésives et imperméabilisantes. On les retrouve dans de nombreux produits du quotidien tels que les poêles antiadhésives, les emballages alimentaires et les vêtements imperméables. Leur stabilité chimique extrême entraîne une persistance environnementale notable, conduisant à une contamination généralisée de l’eau, de l’air, des sols et des organismes vivants, y compris les humains. Des études ont mis en évidence des concentrations préoccupantes de PFAS dans l’eau potable de plusieurs villes européennes, dont Paris, avec des niveaux atteignant jusqu’à 2 100 nanogrammes par litre.

L’exposition à ces substances est associée à divers risques pour la santé, notamment des perturbations endocriniennes, des troubles immunitaires et des cancers. Malgré ces dangers, la réglementation européenne peine à contrôler efficacement ces polluants, accusée de retards préoccupants dans la gestion des substances chimiques dangereuses.

Face à cette situation, des appels sont lancés pour renforcer les mesures de surveillance et réduire l’utilisation des PFAS afin de protéger la santé publique et l’environnement.

Pour en savoir plus, vous pouvez consulter l’intégralité de l’enquête du Monde ici : Les PFAS, une famille de 10 000 « polluants éternels » qui contaminent toute l’humanité.

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